Active DPO a réalisé plus de 40 PIA pour des organisations prestigieuses comme le groupe Indosuez, la Chambre des métiers de la région Paca, la Région Sud.
Le PIA est une analyse de risque (étude d'impact) faite sur traitement, un outil, qui manipule des données dans un contexte sensible. Réalisé avec le responsable opérationnel de l'activité et un expert RGPD, il vérifie que les principes fondamentaux du RGPD sont respectés, que les risques sont identifiés. Il prouvent que les mesures de protection ont été mises en oeuvre. Il est valable 3 ans.
ACTIVE DPO accompagne ses clients dans l'évaluation du risque et détermine avec eux si le traitement envisagé nécessite une étude d'impact. Ce n'est pas toujours le cas, ACTIVE DPO peut conseiller un changement de périmètre, une réduction des risques, de façon à éviter, quand cela est possible, un PIA.
Les PIA restent une pierre angulaire du dispositif de protection de données personnelles, voici pourquoi :
Un risque est un scénario évalué en termes de gravité et de vraisemblance. Par exemple perte et diffusion de données de santé sur internet suite à un piratage. Un PIA n'est requis que lorsque le traitement est "susceptible d'entraîner un risque élevé pour les droits et libertés des personnes physiques" (article 35 (1)). Dans les cas où il n'est pas clair qu’un PIA soit requis, le G29 recommande qu'un PIA soit effectué en tant qu’outil de gestion des risques utile pour aider les RT de données à se conformer à la loi sur la protection des données.
Le RGPD ne donne pas de définition du risque élevé, il mentionne des cas de risques élevés dans les articles :
• 35 (1) recours à de nouvelles technologies,
• 35 (3) (a) une évaluation systématique et approfondie des aspects personnels relatifs aux personnes physiques qui repose sur le traitement automatisé, y compris le profilage, et sur lesquelles les décisions sont fondées qui produisent des effets juridiques concernant la personne physique ou affectent de manière similaire la personne physique;
• 35 (3) (b) traiter à grande échelle les catégories spéciales de données visées à l'article 9, paragraphe 1, ou des données à caractère personnel relatives aux condamnations et infractions pénales; ou
• 35 (3) (c) un suivi systématique d'une zone accessible au public à grande échelle ". D’autres cas peuvent être précisés par le G29 (art 70), ce qu’il a fait dans sa première ligne directrice sur le PIA en ajoutant :
• Les données concernant les personnes vulnérables (considérant 75), • Un ensemble de données issues de combinaison de plusieurs traitements qui dépasserait les attentes raisonnables de la personne concernée.
• Le transfert de données au-delà des frontières en dehors de l'Union européenne (considérant 116),
• Lorsque le traitement en soi «empêche les personnes concernées d'exercer un droit ou d'utiliser un service ou un contrat» (article 22 et considérant 91). Le G29 considère que les opérations de traitement qui répondent à au moins deux de ces critères nécessiteront un PIA.
Avant la collecte des données et de mettre en œuvre le traitement (art 35 (1) et 35 (10), considérants 90 et 93). La réalisation d'un PIA est un processus continu, pas un exercice ponctuel, il devra être adapté si nécessaire à toute situation (collecte commencée, changement de finalités… etc.).
Le RT, avec le DPO et le (s) ST (s) de données. Le DPO peut être externe (art 37-6).
Le GDPR offre aux RT une certaine flexibilité pour déterminer la structure et la forme précises du PIA. Cependant quelle que soit sa forme, un PIA doit être une véritable évaluation des risques, permettant aux RT de prendre des mesures pour y remédier.
Art 35-7.L'analyse contient au moins:
Le PIA en tant que processus de gestion de risque reprend la démarche d’analyse de risque qui utilise trois processus :
Il convient d’examiner périodiquement le PIA et le traitement qu'il évalue (tous les 3 ans), au moins lorsqu'il existe un changement du risque posé par le traitement de l'opération.
Les décisions, notamment en cas de validation (poursuite) di traitement doivent être documentées (justifiées).
La CNIL recommande d’avoir recours à la méthode de gestion de risque EBIOS qui répond aux normes requises par le GDPR.
L’étude donnera lieu à un rapport : le rapport de PIA (présentation du traitement, description du périmètre, liste des mesures de nature juridique, liste des mesures traitant les risques, cartographie des risques et décision argumentée de validation du PIA).
En règle générale, les mesures aux risques identifiés doivent être proportionnées, elles agissent sur :
La publication d'un PIA n'est pas une exigence légale du GDPR. Le G29 en recommande fortement la publication d’un résumé à des fins de confiance et de transparence.
Le non-respect des exigences du PIA peut entraîner des amendes imposées par l'autorité de contrôle compétente (CNIL), pour les motifs suivants :